À l’issue de l’examen du projet de loi relatif au renforcement des outils de gestion de la crise sanitaire à l’Assemblée nationale, le député Lénaïck ADAM souhaite clarifier sa position de vote à l’encontre du pass vaccinal.
Il se dit étonné qu’un vaccin qui n’est pas obligatoire puisse conditionner l’accès à des activités du quotidien et donc laisser en marge de la société nos concitoyens non-vaccinés. Il s’interroge sur le caractère facultatif de ce vaccin, conformément aux engagements du Gouvernement il y a quelques mois.
Le député estime que ce pass vaccinal est une régression au regard du pass sanitaire, qui contraint les Français depuis maintenant plusieurs mois. Il s’interroge également sur le fait qu’un concitoyen non-vacciné, pouvant justifier d’un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h, soit considéré comme plus dangereux qu’un concitoyen vacciné potentiellement porteur du virus. D’autant plus, que compte tenu de la recrudescence du virus en ce début d’année, il est désormais admis que la vaccination n’empêche pas la propagation du virus mais les formes graves de la maladie.